Dans un article du monde publié le 7 août Ulriche Beck, l’auteur de la société du risque s’inquiète d’une perte de vigilance, d’une minimisation des dangers de l’atome.
Bigre, venant d’un philosophe , sociologue cela a de quoi … inquiéter !
Face à des dangers aujourd’hui reconnus et notamment face à la catastrophe du changement climatique et de la crise pétrolière, Busch mais aussi bien sur Sarkosy plaident pour l’extension du parc nucléaire, qualifiant même ces centrales de « vertes »
Evidemment mettant en avant la propreté face aux Gaz à effet de serre (GES) ils oublient néanmoins que personne ne maîtrise des déchets qui seront actifs pendant des milliers d’années .
Comme le dit Ulrich Beck « on nous exhorte à monter à bord d’un avion pour lequel aucune piste d’atterrissage n’est prévue !! »
Sans compter la dangerosité elle même de la fusion nucléaire,
A ce propos, les incidents à répétition du Tricastin doivent d’ailleurs nous rappeler des choses essentielles : la faillibilité de l’homme, ses possibles erreurs et donc nous ramener aux dangers que nous courront face à cette technologie qui n’est maîtrisé qu’en partie.
Quand on sait que :
un rejet radioactif qui s’est perdu dans une vanne puis s’est glissé dans un fissure d’un muret pour finir dans un bassin de décantation qui lui même se vide dans une rivière...
Cela s’appelle un incident de niveau 1 !!!
Cela fait froid dans le dos, et il vaut mieux éviter de penser aux niveaux supérieurs !
Sarko , bush , et quelques autres suppôts du lobby nucléaire , arrêtez de nous prendre pour des imbéciles.
Arrêtons les frais, essayons de regarder plus loin que demain matin et envisageons sérieusement l’après pétrole : que des moyens sérieux soient enfin mis pour la recherche et le développement des énergies renouvelables. Désengageons nous de cette course folle et imbécile du tout nucléaire qui nous amène droit dans le mur.
L’avenir s’écrit aujourd’hui. Espérons que nos petits-enfants nous sauront gré d’avoir réussi à influer sur le cours du monde en ayant milité et avoir defendu un vieux slogan enore d'actualité : le nucleaire ? NON MERCI !
