Déclaration conjointe
d'Amar Henni tête de liste d'une nouvelle union pour Ris-Orangis
et
de Didier Chastanet, tête de liste d’une
nouvelle donne pour Ris-Orangis
Au lendemain de ce premier tour de l’élection municipale
de Ris-Orangis, nous prenons acte de la grande défaite de la gauche sur notre ville.
En perdant près de 1000 voix par rapport à
2008, la gauche, dans sa diversité, n’a pas réussi à convaincre.
Le
premier responsable de cette situation n’est autre que le Maire sortant qui a
réussi le tour de force de mobiliser contre lui, plus de 60 % des Rissois.
Malgré près de 15% d’adhésion à nos projets, nous
n’avons pas réussi à endiguer le très fort mécontentement des Rissois. Nous en
assumons pleinement la responsabilité.
Il faut dire la vérité : notre score
n’est pas à la hauteur de nos espoirs de rénovation de la gauche de ses
pratiques politiques.
Il ne nous permet pas de peser dans cette
élection pour envisager le changement de cap pourtant nécessaire : rythmes
scolaires, urbanisation débridée, préservation de l’environnement, pratiques
clientélistes.
Le
grand satisfecit que s’octroie l’équipe municipale sortante est très
inquiétant.
è Elle ne mesure absolument pas l’ampleur des
dégâts. La montée très importante du
Front National et ce dans tous les quartiers sans exception témoigne d’un
malaise important qu’il faut entendre.
è La chute libre de l’équipe écolo-socialiste
qui perd près de 10 % des voix en 6 ans, va les amener à diriger cette ville
avec moins de 40% d’adhésion ! S’interroge-t-elle ? La littérature
distribuée sur la ville depuis deux jours n’en témoigne pas…
è Enfin, fidèle à sa conception rétrograde et
clanique de la politique, le maire
n’aura même pas daigné entrebâiller une porte aux 15 % d’électeurs qui
on voté pour nos équipes. Une fusion de nos listes aurait pourtant pu
s’envisager de manière républicaine…
En fait, c’est le FN qui sera de fait, avec
son important score, l’arbitre de cette élection et qui fera élire Stéphane
Raffalli. En entrant au Conseil municipal, ses représentants vont acquérir une
notabilité. C’est choquant, triste et inquiétant pour l’avenir…
Nous n’avons pas la vanité de nous croire propriétaires
de nos voix. Nous savons que les électeurs qui ont voté pour nos deux listes
savent ce qu’ils ont à faire au second tour.
Nous
les appelons néanmoins à continuer à faire entendre leur voix au-delà des
élections de dimanche, dans l’union et pour une nouvelle donne sur notre ville.
Bien sincèrement,
Amar
Henni et Didier Chastanet.