Blog D'information de Didier Chastanet ...

Engagé au parti socialiste depuis 2009
Exclu depuis janvier 2014, et toujous socialiste au sens des Valeurs que je garde.

Militant de toujours,
Ecolo depuis les années 1980 où j'ai préparé un diplome d'écologie à la fac de ST Denis,

Ce blog pour informer les rissois, les habitants de l'agglomération dEvry Centre Essonne, et tous ceux qui le souhaitent, des petites et grandes choses faites au sein des différentes instances où je suis élu ...

Et aussi, simplement pour participer au débat et apporter ma modeste contribution sur les sujets d'actualité.


jeudi 6 mars 2014

J'ai représenté la Ville de Ris Orangis à toutes les commissions de suivi de ces sites classés SEVESO. 
ci dessous le compte rendu intégral de la dernière commission . 

- toutes mes interventions sont surlignées en jaune 




Reunion de la commission de suivi de site des depots ANTARGAZ et de la CIM

La séance est ouverte à 9h35

Monsieur Alain Espinasse, secrétaire général de la préfecture de l’Essonne, est excusé.

Evolutions réglementaires en matière de concertation autour des sites Seveso : création des commissions de suivi de site

Laurent OLIVE
Chef de l’unité territoriale de l’Essonne, Direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie (DRIEE) d’Île-de-France
La transformation du Comité local d’information et de concertation (CLIC) en Commission de suivi de site (CSS) est issue de la volonté du gouvernement d’harmoniser les pratiques en matière de concertation. En effet, depuis quelques années, les CLIC assuraient le suivi des sites Seveso tandis que les Commissions locales d’information et de surveillance (CLIS) étaient en charge du suivi des unités de traitement de déchets.

Au cours du Grenelle de l’environnement, il a été décidé d’améliorer l’information des acteurs locaux sur les questions de risques et d’environnement, d’uniformiser les pratiques en matière de concertation et d’étendre le périmètre des instances de concertation. Le nouveau cadre réglementaire de ces instances de concertation est défini par la loi du 12 juillet 2010 et le décret du 7 février 2012 fixant les modalités de fonctionnement des CSS, précisées par une circulaire d’application du 15 novembre 2012.


La CSS reprend en grande partie les missions de l’ancien CLIC : elle définit un cadre d’échange et d’information entre les parties prenantes locales, permet le suivi du fonctionnement des établissements, favorise l’information du public et participe à des procédures réglementaires. A cet égard, la CSS fera l’objet d’une consultation dans la démarche d’élaboration du Plan de prévention des risques technologiques (PPRT) des sites d’Antargaz et de la Compagnie industrielle maritime (CIM).

La composition des CSS ne diffère pas de celle qui prévalait au sein des CLIC et nous y retrouvons les cinq collèges : Etat, élus, exploitants, riverains et associations et salariés. Sur le fond, la transformation du CLIC en CSS ne présente pas d’impact significatif. D’un point de vue formel, un nouvel arrêté préfectoral définira les règles de vote et la composition de la CSS. A cet effet, le SIDPC a engagé une procédure de consultation pour désigner les futurs représentants de la CSS. L’évolution principale réside dans la constitution d’un bureau composé d’un représentant de chaque collège et consulté pour élaborer l’ordre du jour de chaque CSS. Par ailleurs, un président de la CSS doit être nommé. Traditionnellement, la présidence de la CSS revient au secrétaire général de la préfecture ou au sous-préfet. Je vous propose d’élire ces représentants lors de la prochaine CSS.
Bilans d’activité et de prévention des risques des exploitants
Bilans d’activité et de prévention des risques du dépôt Antargaz de Ris-Orangis


·       Activités du dépôt Antargaz
Loïc THEBAULT
Antargaz
Le groupe Antargaz commercialise du Gaz de pétrole liquéfié (GPL) sous la forme de propane et de butane. Il développe des activités de conditionnement de bouteilles, de livraison de GPL en vrac, de commercialisation de gaz naturel et une activité en réseaux canalisés.

Le GPL est une source d’énergie propre qui présente un haut rendement énergétique. Le groupe Antargaz dispose d’un maillage logistique composé de 24 sites industriels. A l’échelle nationale, les activités GPL rencontrent une baisse globale des tonnages vendus aux clients domestiques mais augmentent sur les réseaux canalisés et le GPL carburant.

En 2012-2013, le dépôt de Ris-Orangis a géré 25 000 tonnes de produits. L’approvisionnement du dépôt est effectué à 95 % par wagon et à 5 % par camion. Le dépôt dessert 20 départements et 5 000 clients. Il est l’un des derniers dépôts GPL d’Île-de-France et dessert notamment la petite couronne. Les équipes du dépôt réceptionnent le GPL et le déchargent au sein de réservoirs de stockage de butane et de propane sous talus. Le produit est ensuite réexpédié par camion.
·       Moyens de maîtrise des risques et gestion de la sécurité
Les risques liés au GPL sont les risques incendie et les risques d’explosion avec des effets thermiques et de surpression. Le GPL ne présente cependant pas de risque toxique ou de risque pour l’environnement. Les périmètres de sécurité du dépôt ont été évalués dans l’Etude de dangers (EDD) remise en 2007 et complétée en 2009 et 2010. Elle sera révisée en 2015.

Le dépôt comporte des détecteurs de gaz et de feu, des mécanismes d’arrêts d’urgence et des systèmes d’alerte gérés par un automate de sécurité. Les détecteurs permettent de fermer les vannes de sectionnement automatique et de déclencher les groupes incendie.

La mise en sécurité du site passe par une fermeture des vannes, une coupure des énergies, un arrêt des transferts, la mise en œuvre automatique des moyens incendie et éventuellement la mise en œuvre d’un Plan d’opération interne (POI). Le POI permet de gérer une situation interne au site tandis qu’un Plan particulier d’intervention (PPI) est mis en œuvre par le préfet en cas d’accident sur la zone. Des exercices incendie sont réalisés mensuellement et des exercices POI sont effectués annuellement. Le dépôt dispose d’un Système de gestion de la sécurité (SGS) qui repose sur la formation, l’évaluation des risques, la maîtrise des procédés, la gestion des modifications et des situations d’urgence, des Retours d’expérience (REX) ou encore des audits.

En 2011-2012, des dispositifs de détection gaz ont été ajoutés sur le site, des bras de chargement/ déchargement camions ont été remplacés et les postes de déchargement wagons modernisés. En 2012-2013, des compresseurs gaz ont été remplacés et deux nouveaux pompistes ont remplacé les anciens pompistes.

En 2011-2012, nos collaborateurs ont reçu 15 formations sur les thématiques de sécurité contre 10 formations en 2012-2013. Nos nouveaux collaborateurs sont progressivement formés et bénéficient d’un compagnonnage.

Depuis 2011, 100 % des exercices incendie ont été réalisés, trois exercices POI ont eu lieu et le site est en contact régulier avec le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS). En 2011-2012, un accident du travail est survenu suite à une mauvaise manipulation des bras de chargement de camions ainsi qu’un accident de transport. En 2012-2013, aucun accident n’est à déplorer. Le dépôt a fait l’objet d’une inspection de la DRIEE en 2012 et d’un audit interne en 2013.

Les investissements réalisés en 2011-2012 s’élèvent à 333 600 euros et ont porté sur la sécurisation de la vanne d’air, des travaux de détection gaz et feu, l’amélioration des postes de transferts camions, l’ajout de prises de terre intelligentes, l’achat de compresseurs gaz et de matériel incendie. En 2012-2013, les investissements ont représenté 267 500 euros et ont porté sur l’installation des compresseurs gaz et des prises de terre, et la refonte du coffret de la sirène du PPI. En 2013-2014, les investissements ne s’élèveront qu’à 50 000 euros et porteront sur l’achat d’un écran caméra POI, de talkie-walkie et la rénovation du réseau incendie.

Depuis deux ans, les équipes du dépôt recensent les produits chimiques et engagent une démarche d’élimination ou de suppression de ces produits. Un nouveau module de formation sur les plans de prévention s’articule autour de l’analyse de risque et la co-activité. Enfin, un module de formation POI est en cours d’élaboration à partir des REX du groupe Antargaz.
Echanges avec les membres de la CSS
Chantal LE QUELLEC
Association pour l’Amélioration des transports et du cadre de vie (ATCV)
Une de vos cuves n’était pas stabilisée. L’est-elle aujourd’hui ?

Loïc THEBAULT
Antargaz soutient que ce réservoir est stable. Nous avons fourni l’ensemble des informations à la DRIEE qui a autorisé sa remise en service.

Didier CHASTANET
Mairie de Ris-Orangis
Le niveau d’investissements du dépôt a baissé en 2013-2014. Cela signifie-t-il que le dépôt a atteint ses objectifs en matière de sécurité?

Thierry AGRICOLA
Antargaz
Le site a été renouvelé en 1996 par l’installation des réservoirs sous talus. Des investissements importants ont été réalisés et le site n’a plus besoin pour l’instant de faire l’objet d’améliorations notables, ce qui explique ce niveau d’investissement moindre.
Bilans d’activité et de prévention des risques du dépôt CIM de Grigny
·       Activités du dépôt CIM
Christophe GIRAUDET
Chef du dépôt de la CIM de Grigny
Le dépôt de Grigny réceptionne par pipeline les hydrocarbures qu’il livre à des grandes surfaces ou à des pétroliers. En 2012, 1 177 000 m3 de carburant sont sortis du dépôt qui dispose d’une capacité de 117 600 m3 de stockage.
·       Moyens de maîtrise des risques et gestion de la sécurité
Entre 2010 et 2013, 1 073 000 euros ont été investis dans l’automatisation de la défense incendie (détection gaz et liquide, etc.). Parallèlement, le maillage du réseau d’eau et de pré-mélange a été effectué pour des investissements de 392 000 euros tandis que six réservoirs ont fait l’objet d’une protection anticorrosion pour un montant de 126 000 euros. Sur la même période, les investissements ont porté sur la sécurisation des accès et cheminements des personnels, l’achat de matériels de sécurité, des travaux d’amélioration de la protection foudre, et des opérations de mise à niveau des réservoirs. Des dépenses récurrentes concernent la surveillance de la qualité des eaux, la maintenance des détecteurs, les systèmes de sécurité des réservoirs ou des groupes incendie. En 2012-2013, le dépôt a investi 1 133 000 euros pour la réduction des risques.

Le site dispose de neuf agents et héberge les supports techniques du groupe. Le personnel du dépôt a reçu 44 formations externes en matière de sécurité. La dernière EDD du site date de 2009 et sera révisée début 2014. La révision du POI a été effectuée en 2012 et le PPI a été révisé. La dernière certification ISO 9 001 du site date de 2012. De plus, les audits internes et externes menés en 2012 et 2013 se sont avérés satisfaisants. Le dépôt n’a pas fait l’objet de modification notable hormis l’installation d’une coloration Gasoil non routier (GNR) et aucune situation d’urgence n’est survenue en 2012-2013. Le dépôt a réalisé 24 exercices incendie sur la période et un exercice PPI en 2012. Il a fait l’objet d’inspections DRIEE en 2012 et 2013, d’un audit interne qualité en 2012, d’un audit interne SGS en 2013 et de quatre revues de direction. Aucun point critique n’a été relevé lors de ces inspections.

Le site déploie un programme pluriannuel de réduction des risques, courant jusqu’à 2016, qui prévoit un investissement de 75 000 euros pour la prévention de la corrosion des réservoirs, de 180 000 euros pour l’amélioration des réseaux incendie, de 480 000 euros pour l’amélioration de l’étanchéité des cuvettes, de 200 000 euros pour le remplacement des tuyauteries des cuvettes et de 130 000 euros pour le plan de contrôle et de rationalisation des tuyauteries.
Echanges avec les membres de la CSS
Laurent OLIVE
Une commune avait attiré l’attention de la DRIEE sur les travaux relatifs à la réserve en eau du site. Pouvez-vous expliquer la nature de ces travaux ?

Christophe GIRAUDET
Une réserve de 1 000 m3 d’eau est présente sur le site pour lutter contre le risque incendie. Or, cette réserve se détériore plus rapidement sous l’effet de l’eau que des hydrocarbures. C’est pourquoi nous avions prévu de la remplacer mais cette opération est incompatible avec le Plan local d’urbanisme (PLU). Par conséquent, nous réaliserons d’ici fin 2013 des travaux sur l’ensemble de la partie basse de la réserve.


Didier CHASTANET
Au cours de quelle période se sont déroulés les 24 exercices incendie ?

Christophe GIRAUDET
Au cours des deux dernières années.

Didier CHASTANET
Avez-vous subi des accidents de travail ?

Christophe GIRAUDET
Un seul accident a concerné un chauffeur d’une entreprise extérieure qui s’est blessé en manipulant sa batterie.

Didier CHASTANET
Les travaux prévisionnels d’amélioration de l’étanchéité des cuvettes signifient-ils que vos cuvettes ne sont pas étanches ?

Christophe GIRAUDET
Nos installations sont étanches mais sont sujettes au vieillissement. Il convient par conséquent d’intervenir sur ces cuvettes pour éviter d’éventuelles fissures.

Didier CHASTANET
Combien de camions sortent par jour de vos sites respectifs ?

Christophe GIRAUDET
180 camions sortent quotidiennement du site d’Antargaz.

Thierry AGRICOLA
25 à 30 camions sortent quotidiennement du dépôt de Grigny.
Romain AMOUSSOU
SNCF Paris Sud-Est
Le périmètre de sécurité de votre installation a-t-il été modifié pour prendre en compte les gares de Viry-Châtillon, Ris-Orangis et Grigny ?

Laurent OLIVE
Un travail de finalisation des travaux d’instruction des EDD d’Antargaz et de la CIM s’est achevé en 2013. Les cartes d’aléas qui serviront à l’élaboration des PPRT sont arrêtées et une phase de discussion s’ouvrira en lien avec les Personnes et organismes associés (POA). Parallèlement, ces cartes d’aléas ont été communiquées au SIDPC qui a déjà procédé à une révision du PPI. Le PPI actuel tient compte des éléments contenus dans ces cartes d’aléas et ne devrait pas évoluer.
Yannick CAILLER
AFULG
Les zones de risques ont progressivement rétréci. Cette réduction a-t-elle pour origine des actions de prévention des risques ou des motivations politiques ?

Laurent OLIVE
La réduction de ces zones correspond à des propositions de réduction des risques formulées par la CIM et Antargaz.

Didier CHASTANET
Les maires ont-ils reçu ces différents documents ?

Laurent OLIVE
Pas encore. Le travail technique s’est achevé cet été et la DRIEE vient de rencontrer les exploitants. Elle prévoit de réunir les POA en 2014 pour élaborer le PPRT dans un processus de concertation qui n’aura rien de discrétionnaire.
Bilan des contrôles réalisés par l’Inspection des installations classées
Bilan des contrôles d’inspection du dépôt de la CIM
Elodie MOUROUX
DRIEE Île-de-France
Des inspections du dépôt de la CIM ont eu lieu en novembre 2011, en novembre 2012 et en mai 2013. L’inspection du 27 mai 2013 a porté sur le SGS et son volet REX, le plan de modernisation des installations industrielles, la stratégie de lutte contre l’incendie, la prévention de la pollution des eaux de surface et souterraines. Le site ne présentait toujours pas de recensement des rétentions nécessitant des travaux d’étanchéité et de justification de la mise en conformité des installations de protection contre la foudre. S’agissant du SGS, le seuil de transmission de rapports d’incident/accident n’était pas défini. En matière de stratégie de défense contre l’incendie, la CIM a choisi d’être autonome à l’horizon 2018 et mettra en place les équipements correspondants. S’agissant des eaux pluviales, des non-conformités ont été relevées :
- l’absence d’analyse sur la Demande biologique en oxygène à cinq jours (DBO5)
- le manque de représentativité des échantillons d’eaux pluviales
- le non-respect de la fréquence de la vidange et du curage du débourbeur–décanteur, de la mesure des eaux pluviales et de la transmission des résultats de surveillance des eaux souterraines, communiqués ensuite.
S’agissant des eaux souterraines, le nombre de piézomètres n’était pas satisfaisant et l’analyse des eaux, non réalisée en 2012, a été transmise en octobre 2013. Un arrêté de prescriptions complémentaires encadre depuis 2013 les paramètres de surveillance des eaux souterraines concernant essentiellement les pollutions aux hydrocarbures.
Bilan des contrôles d’inspection du dépôt d’Antargaz
La dernière inspection du dépôt d’Antargaz, le 8 octobre 2013, portait sur la gestion des modifications du SGS, les prescriptions de l’arrêté du 2 janvier 2008 relatif au stockage de gaz inflammables liquéfiés et les dispositifs de protection contre la foudre. Lors de cette inspection, des remarques ont porté sur l’absence d’informations sur l’automate de sécurité et sur la cartographie des processus de l’exploitant. S’agissant de la gestion des modifications du SGS, quatre remarques ont porté sur l’absence de transmission de documents. S’agissant de l’arrêté du 2 janvier 2008, une remarque a porté sur la confirmation des asservissements des seuils « très haut » des dispositifs de sécurité. En matière de protection foudre, une remarque notable a porté sur la nécessaire conformité des fréquences de vérification des dispositifs de protection. Deux remarques ont également porté sur le suivi des actions et le contenu du carnet de bord. L’Inspection a indiqué qu’un échéancier devait être transmis sur les dispositifs fixes d’extinction de la troisième voie-wagons. Le sens des flux et les produits transportés n’étaient pas indiqués sur les tuyauteries. L’exploitant n’a pas confirmé la présence d’une vanne d’isolement et doit remettre un plan des réseaux à l’Inspection.

L’Inspection a assisté le 22 octobre 2013 à un exercice POI dont le scénario était un feu de camion. L’intervenant a fait preuve de réactivité mais une non-conformité notable a été formulée concernant le stationnement de deux wagons-citernes en dehors des dispositifs fixes d’extinction. Par ailleurs, des remarques ont porté sur l’incohérence des indications entre le système numérique de détermination du sens du vent et la manche à air, et sur la finalisation d’un POI intégrant le REX dudit exercice. Enfin, un arrêté préfectoral est en cours pour acter la suppression du parking des camions citernes.
Echanges avec les membres de la CSS


Didier CHASTANET
La remarque concernant les eaux pluviales du site de la CIM est préoccupante car il est fondamental de surveiller ces rejets d’eaux. Nous serons attentifs sur ce point. Certaines observations des inspections demeurent incompréhensibles pour les néophytes, comme les écarts relevés vis-à-vis de l’arrêté du 2 janvier 2008 et la confirmation des asservissements des seuils « très haut ».

Thierry AGRICOLA
L’arrêté exige deux niveaux de vérification de hauteurs de stockage. Selon Antargaz, la non-conformité n’est pas fondée et nous répondrons à l’Inspection sur ce point.

Elodie MOUROUX
L’asservissement ne fait pas l’objet d’une non conformité mais d’une remarque.

Didier CHASTANET
Quelle est la nature des non-conformités notables relevées lors de l’inspection du 8 octobre ?

Elodie MOUROUX
Une non-conformité notable portait sur les fréquences de vérification des dispositifs de protection contre la foudre.

Thierry AGRICOLA
Les carnets de bord n’étaient pas suffisamment renseignés. Un mauvais report du rapport du prestataire a engendré cette non-conformité et nous réglons actuellement ce problème en lien avec lui.

Elodie MOUROUX
La deuxième non-conformité notable portait sur la non-transmission de l’échéancier des travaux de mise en place des dispositifs fixes d’extinction sur la troisième voie wagons- citernes.

Thierry AGRICOLA
Nos systèmes d’arrosage des wagons se situent au niveau de trois postes de transfert entourés chacun de deux voies. L’arrêté préfectoral autorise 11 wagons sur voie. Cinq de nos wagons sont en attente d’une installation et ne sont pas arrosés. Il nous a été demandé la semaine dernière de mettre en place cet arrosage et nous fournirons prochainement notre réponse.

Loïc THEBAULT
Les wagons citernes sont stockés à leur place dédiée. Nos différents échanges avec la préfecture et la DRIEE autour de l’arrêté préfectoral complémentaire concernaient uniquement les camions citernes. Or, suite à l’inspection, nous avons découvert que le titre de l’arrêté préfectoral mentionnait aussi les wagons qui n’étaient pourtant jamais ressortis de nos échanges. J’estime que nous n’étions pas en situation de non-conformité.

Didier CHASTANET
Je m’interroge sur l’incohérence des indications relevées entre le système numérique de détermination du sens du vent et la manche à air qui laisse entendre que le système numérique n’est pas fiable.

Thierry AGRICOLA
Cette apparente incohérence s’explique par la présence de vents tournants lors de l’exercice POI. Par conséquent, nous prouverons la fiabilité technique de cette girouette.

Loïc THEBAULT
La girouette est plus sensible que la manche à air. Le site est sujet à de faibles vents tournants et la manche à air indique de fait toujours plus ou moins la même direction.

Didier CHASTANET
Cette girouette a-t-elle un rôle de déclenchement automatique des mesures de sécurité ?

Laurent OLIVE
La girouette est uniquement un élément d’information sur la direction du vent en cas d’intervention des services de secours. Ce sujet fait l’objet d’échanges avec le SDIS. Par ailleurs, je tiens à souligner que le dernier exercice POI a mis en lumière une amélioration de la gestion des scénarios d’accident par Antargaz.

S’agissant des eaux pluviales et souterraines de la CIM, le contrôle des eaux de rejet est améliorable mais il est assuré. Les prescriptions antérieures concernant la surveillance des eaux souterraines ont été précisées dans l’arrêté préfectoral qui renforce la réglementation en la matière. Le fonctionnement de la CIM n’engendre cependant pas de rejets d’hydrocarbures dans le milieu.

Didier CHASTANET
J’observe néanmoins une absence d’analyse sur la DBO5 et de vidange du débourbeur-décanteur.

Christophe GIRAUDET
Cette absence de vidange s’explique par une absence de dépassement des seuils réglementaires d’hydrocarbures.

Elodie MOUROUX
La réglementation exige un rythme annuel de vidange. Les seuils d’hydrocarbures sont cependant satisfaisants et l’analyse de la DBO5 est moins essentielle. En cas de réelle inquiétude, l’Inspection pointera une non-conformité notable, ce qui n’est pas le cas en l’occurrence.

Didier CHASTANET
En tant qu’élu, je suis attentif à la question des rejets d’eau. De la même manière, le mauvais stationnement des wagons citernes pose question.

A la lumière de ces divers constats, il serait judicieux que les membres de la CSS bénéficient d’un retour sur les progrès de mise en conformité issus des échanges entre les exploitants et la DRIEE avant la prochaine CSS.

CHANTAL LE QUELLEC
Je m’associe à cette demande.

Laurent OLIVE
Je m’engage à vous faire une restitution des suites des inspections lors de la prochaine CSS, qui n’a pas été réunie l’année dernière faute de temps.

Didier CHASTANET
La réunion de la CSS est réglementaire. Ma requête portait sur la transmission d’un bilan final des échanges entre la DRIEE et les exploitants.

Laurent OLIVE
Je ne peux pas vous faire des promesses impossibles à tenir. l’administration s’est engagée dans une démarche de réduction de ses effectifs, il est impossible au regard des moyens dont je dispose d’informer chaque membre de chaque CSS sur la situation des installations classées. Cette information se fera nécessairement au détriment des missions d’inspection. Je ne peux m’engager qu’à procéder à une restitution finale des inspections en CSS.

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